Les années 1960 et 1970 ont vu l'expansion croissante de l'intégration des composants électroniques (diodes, transistors, résistances) dans le silicium des circuits intégrés.

Les premières portes logiques ne contenaient qu'une vingtaine de composants et constituaient ce que l'on appelait la SSI : Small Scale Integration, soit intégration à faible échelle.

Est ensuite apparue la MSI, Medium Scal Integration, puis la LSI, Large Scale Integration et enfin la VLSI, Very Large Scale Integration au milieu des années 70. C'est cette dernière étape qui a permis le formidable développement des microprocesseurs qui selon la loi de Gordon Moore voient leur puissance doubler tous les 18 mois.

La puissance consommée augmente avec la fréquence de travail

Cette puissance est passée d'une fréquence de travail de 500 Mhz fin 99, à plusieurs GHz aujourd'hui. Dans le même temps, on est passé du premier processeur (le 4004 d'Intel) qui contenait 2300 transistors sur 146 mm2, au pentium 4 qui contient 55 millions de transistors sur la même surface.

Aujourd'hui la technologie ULSI, Ultra Large Scale Integration, permet de développer des circuits sur mesure (full custom), les ASIC (Application Specific Integrated Circuits).