L'électronique numérique, utilisant essentiellement des circuits en commutation, est représentée par des nombres binaires, c'est à dire ne disposant comme symboles que le 0 et le 1.

Numération décimale :
En mode décimal, nous disposons de 10 symboles pour compter, du 0 au 9. On parle alors de comptage en base 10. Une fois les dix symboles utilisés pour différentier les dix premières valeurs, il faut changer de puissance de base. C'est là qu'interviennent les dizaines. Les mêmes symboles graphiques (de 0 à 9) ont cette fois une valeur 10 fois plus importante. Interviennent ensuite les centaines (base 10 au carré), puis les milliers (base 10 au cube), etc. Le système de calcul utilisé par les egyptiens était lui tout à fait différent.

En base 10 nous pouvons donc compter de 0 à l'infini avec seulement 10 symboles graphiques S, grâce aux puissances de 10, et selon l'équation de codage du nombre N :

Numération binaire :
En mode binaire le principe est identique, mais cette fois la base vaut 2, et chaque chiffre S ne peut prendre que la valeur 0 ou 1.
Ainsi un nombre N s'écrira cette fois :

Ainsi le nombre codé en binaire 1011 signifie 1 fois 8 plus 1 fois 2 plus 1, soit 11 en décimal.

Il est donc important de savoir, lorsque l'on représente un nombre, dans quelle base celui-ci est exprimé. Une première solution consiste à mettre ce nombre entre parenthèses avec la base en indice
Machine à compter de Leibniz

Une autre solution consiste à faire précéder, ou suivre, chaque nombre d'un symbole de la base dans laquelle il est exprimé :
b ou % pour le binaire
d pour le décimal
h ou # pour l'hexadécimal (base = 16), ...

Numération hexadécimale :
En
mode hexadécimal, nous disposerons de 16 symboles pour coder les nombres, de 0 à 9 puis A, B, C, D, E et F.